Ah, le bogue de l’an 2000! Qui aurait cru qu’on marquerait son 25ᵉ anniversaire en se remémorant cette époque où la fin du monde semblait programmée pour minuit, le 1er janvier 2000? Si vous faisiez partie des millions qui attendaient ce moment fatidique (ou faisiez semblant de comprendre le jargon technique de vos amis geeks), vous vous rappelez sûrement cette frénésie collective qui oscillait entre l’angoisse et l’absurde. Spoiler alert : on a survécu. Mais avouons-le, on avait eu une petite frousse.

Le contexte : un millénaire, une panique collective

Replongeons en 1999. L’angoisse était palpable : les ordinateurs du monde entier allaient-ils provoquer un cataclysme numérique en passant de 99 à 00? Allait-on revenir à l’âge de pierre simplement parce que les ordinateurs ne sauraient pas gérer un changement de date?

Les théories les plus farfelues circulaient :

• Les avions allaient tomber du ciel.
• Les banques allaient perdre toutes nos économies.
• Les feux de circulation allaient plonger les villes dans le chaos (comme si Montréal avait besoin d’un bogue pour ça!).

Même les survivalistes de l’époque, probablement nos premiers influenceurs de la peur, avaient stocké des bidons d’eau, des boîtes de conserve, et peut-être quelques vieilles Game Boy (elles, au moins, fonctionnaient sans logiciel défectueux).

Ce qui s’est réellement passé

Et puis, le jour J est arrivé. Vous souvenez-vous? La majorité des gens ont fêté le Nouvel An comme si de rien n’était, avec des coupes de champagne à la main, un œil sur leur modem 56k et l’autre sur les journaux télévisés. Finalement, aucun avion ne s’est écrasé. Les distributeurs de billets n’ont pas explosé. Même votre bon vieux Tamagotchi a survécu.

Les experts diront que ce calme était dû aux milliards dépensés en préventions. Et peut-être avaient-ils raison. Mais avouons-le : pour la plupart d’entre nous, le bogue de l’an 2000 restera une légende urbaine, un peu comme l’histoire du voisin qui aurait vu le Yéti.

Le bug qui est arrivé… 20 ans plus tard

Mais attendez, et si le bogue de l’an 2000 s’était finalement produit, juste avec un léger retard?

Regardez autour de vous. Les cyberattaques, les ransomwares, les failles de sécurité des entreprises… Peut-être que notre bogue tant redouté s’est tout simplement transformé en une lente épidémie. Le 1ᵉʳ janvier 2000, on craignait que nos ordinateurs arrêtent de fonctionner. Aujourd’hui, c’est plutôt qu’ils fonctionnent trop bien pour les pirates informatiques.

Ironie du sort, on a eu plus de sueurs froides avec les fuites de données et les vols d’identité qu’on en avait eues à l’époque des disquettes et des écrans cathodiques.

Un quart de siècle plus tard

Alors, bon 25ᵉ anniversaire au bogue de l’an 2000! Tu nous as fait peur pour rien, mais merci pour les souvenirs. Si seulement on avait su à l’époque que l’avenir serait peuplé de mots comme « hameçonnage », « malware » et « IA malveillante ». Peut-être que les survivalistes de 1999 avaient raison, après tout : mieux vaut se préparer au pire. Mais cette fois-ci, au lieu des boîtes de conserve, investissons dans des mots de passe solides.

Et qui sait? Peut-être qu’en 2049, on regardera le quart de siècle du bogue de l’IA en riant (ou en pleurant, qui sait?). En attendant, souvenons-nous de 2000 avec un clin d’œil nostalgique. Au moins, on avait nos Walkmans pour nous réconforter.

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